De quoi se faire une idée de ce que sera la future Médiathèque municipale des Riceys. Dès l’entrée, place au numérique avant des espaces pour consulter les ouvrages ou profiter des animations que l’on annonce nombreuses. Floriane DUFOUR, architecte d’intérieur.
La municipalité poursuit la rénovation et la réorganisation du Château Saint-Louis. Un lieu qui se veut ouvert à tous et qui le sera encore plus, une fois cette nouvelle tranche de travaux terminée.
À peine un projet bouclé qu’un autre s’enchaîne aux Riceys. Après avoir totalement revu l’accueil de la mairie en 2021 et refait des bureaux contemporains au rez-de-chaussée dans l’aile droite du Château Saint-Louis, la Municipalité s’attaque à la réhabilitation de l’aile gauche.
Comme il l’a dit très tôt lorsqu’il a pris les commandes de la commune, le Maire, Laurent Noirot, souhaite rendre plus accessible la bibliothèque actuellement installée au premier étage, et la moderniser. « Cette partie du château n’est plus occupée. C’est au rez-de-chaussée, plus pratique, plus spacieux, et ça permettra de profiter des extérieurs » , éclaire-t-il. C’est ainsi qu’il est prévu que l’actuelle bibliothèque devienne une médiathèque à laquelle un nom précis sera donné et un logo attribué. Un espace sera réservé aux outils numériques en accès libre. « On veut proposer une offre de formation au numérique, peut-être d’ailleurs en lien avec la conseillère numérique du Barséquanais, et une aide pour les démarches en complément de la capsule France Services » , ajoute celui qui parle d’ordinateurs mais aussi de tablettes, de consoles de jeux, de casques de réalité virtuelle pour visiter des musées et autres tout en restant aux Riceys, et des audio-livres. Il insiste : « On veut amener la culture jusque dans nos campagnes ! » Un coin enfants, une salle de lecture avec des rayonnages mobiles pour gagner de la place au moment des animations ; des coins conviviaux pour lire s’ajouteront à l’accueil par Christine Valette, la responsable aidée de Laurence ainsi qu’une équipe de bénévoles dévoués. « Il ne s’agira pas d’un empilement de livres puisque nous allons garder l’actuel espace pour stocker et aérer les étagères de la médiathèque. Surtout que désormais on peut passer commande et recevoir l’ouvrage que l’on souhaite avec la médiathèque de l’Aube », tient à préciser le Maire, M. Laurent Noirot.
Faire vivre les lieux
Les animations seront encore plus nombreuses qu’aujourd’hui, et les accueils de classes se poursuivront. On parle d’ateliers, de jeux, d’escape games, de Cluedo géant, d’expositions en profitant du hall d’entrée de la mairie, mais aussi de la serre du jardin qui pourra se révéler idéale pour écouter un conteur ou dessiner… Les animations pourront être proposées en lien avec les associations du village.
L’aménagement a été confié à l’architecte d’intérieur, Floriane Dufour, pour garder le même esprit que dans l’aile droite. « Notre but est d’attirer plus de monde à la médiathèque et au château Saint-Louis en général. »
Du contemporain tout en gardant le caractère des lieux avec des espaces lumineux et chaleureux. Les travaux ont commencé par une purge de tout ce qui ne sera pas conservé et un renforcement de certaines poutres.
Un taux de subventions apprécié
D’ici à l’automne, tout sera refait : l’isolation sauf les fenêtres qui sont récentes, l’électricité, le chauffage avec une climatisation réversible, un point d’eau, de nouveaux sols, la mise en peinture etc. « Des bénévoles sont allés visiter d’autres médiathèques avec des élus pour se donner des idées », complète Laurent Noirot avant de pointer : « Notre but est d’attirer plus de monde à la Médiathèque et au Château Saint-Louis en général. Petit à petit, nous allons tout avoir refait et sorti les services pour les installer dans les anciennes écoles notamment, où il sera plus pratique d’en profiter, tout en animant différents secteurs de la commune. »
Pour cette nouvelle tranche de travaux, la municipalité prévoit une dépense à hauteur de 190 500 € HT sans compter le mobilier et l’informatique.
Elle espère avoir 80 % de subventions provenant du Département et de la dotation générale de décentralisation (Région).