Biographie de JOSEPH BROCARD
Né le 12 novembre 1919 à Brive la Gaillarde en Corrèze, Joseph BROCARD participa à la seconde guerre mondiale puis prit part à la guerre d’Indochine comme militaire de carrière avant de partir pour le Maroc et Madagascar. De là, il effectua un séjour en Allemagne avec les troupes d’occupation. Entre temps, il se marie en 1949 avec Ernestine ARTHUIS de Rgèges, au retour d’un premier séjour en Indochine.
Sous-officier affecté au 43ème bataillon d’infanterie en Algérie, il s’y distingue particulièrement et obtient deux citations dont l’une à l’ordre de la brigade qui spécifie « Sous-officier courageux et dynamique qui a participé à de nombreuse opérations dans le secteur de Collo. S’est particulièrement signalé le 10 juillet 1957 dans la région d’Ager-Mafrouch où sa section a récupéré deux fusils et un revolver. S’est à nouveau distingué les 9,10 et 11 septembre 1957 dans la région de la Côte 291 en infligeant des pertes sévères à une bande rebelle ».
Le 14 septembre 1957, Joseph BROCARD revenait d’une opération lorsque la voiture qui le transportait se renversa sur la route particulièrement accidentée entre Bessombourg et Collo. Immédiatement conduit à l’hôpital de cette ville, il ne reprit pas connaissance et décéda peu après. Il fut enterré au cimetière de Riceys Hauts le 26 novembre 1961.
Biographie de PHILIPPE IANZ
Né le 7 novembre 1933 à Charleville mais demeurant aux Riceys, Philippe IANZ prend part à la guerre d’Algérie comme sergent au 1er bataillon du 3ème régiment de Zouaves. Le 23 juin 1956, il participe avec un groupe dont il assume le commandement l’accompagnement d’un convoi civil entre Ghardimaou et Souk-Ahras. Dans le même temps, un convoi ferroviaire victime d’un acte de sabotage vint s’encastrer dans le véhicule où avait prit place Philippe IANZ, ne lui laissant aucune chance. Ce dernier décéda des suites de ses blessures et fut enterré le 17 mai 1957 au cimetière de Riceys Bas.
Biographie de MICHEL PETITFRERE
Né le 9 juin 1934 à Monthois dans les Ardennes, Michel PETITFRERE est affecté au 12ème bataillon du génie en Algérie après avoir fait ses classes à Metz. Il participe à la construction d’un barrage électrifié sur la frontière tunisienne bien que ce travail ne soit pas sa spécialité ; il fut en effet peintre chez M. PAQUOT aux Riceys après avoir achevé sa scolarité primaire avec M. DUPRE. Le 20 juillet 1957, au sud de Souk-Ahras, il tomba dans une embuscade avec les 7 véhicules du convoi. Pris sous un feu intense, il fut blessé de 3 balles tant à la jambe, au bras qu’à la poitrine. Transporté par hélicoptère à l’hôpital de Souk Ahras, immédiatement soigné par le médecin-chef, il ne put supporter le choc opératoire et décédé le 21 juillet 1957 malgré les soins qui lui furent prodigués dans la nuit. Ses obsèques se déroulèrent à Souk Ahras puis son corps fut transféré dans la tombe familiale dans les Ardennes le 8 octobre 1957.
Biographie de GUY VIREY
Né le 7 juillet 1941 aux Riceys, travaillant chez PAQUOT comme peintre dans ce même village, il débute son service militaire en assistant à la tragédie de la rupture du barrage de Fréjus-Malpasset en décembre 1959 qui fit plus de 400 victimes. Puis envoyé en Algérie, il est affecté au poste de Talzaza, près de Colomb-Bechar. Le 2 février 1961, 3 grenades attachées à sa ceinture avaient explosé accidentellement sur lui, le blessant profondément à la hanche et au côté droit. Guy VIREY avait renoncé, semble-t-il, à se faire opérer souhaitant participer avec son commando de chasse aux opérations du régiment d’artillerie de Marine où il s’était engagé pour 3 ans. Ses plaies s’étant infectées, il avait bien fallu le soigner et c’est ainsi qu’il fut hospitalisé le 24 février 1961. Pourtant il repartit dans son unité le 11 mai comme garde-magasin d’armes et aide-fourrier où il donna parfaite satisfaction. Mais le 24 juillet 1961, il décédait à Talzaza, près de Colomb Béchar. Guy VIREY fut enterré le 22 septembre 1961 aux Riceys, laissant des parents et ses 6 frères et sœurs dans la douleur.